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10/02/2014

Test de la barre de son Samsung HW-H7501



Il y a 2 types d'utilisateurs dans les Homes Cinema et les équipements Hi-Fi. Le premier se contente de ce qu'il a sous la main tandis que le second exige les composants les plus performants tout en intégrant un design parfait qui ne détonnera pas dans son installation. Les télévisions incurvés de Samsung sont disponibles depuis quelques mois, mais cela ne sert à rien de dépenser des milliers d'euros dans ce type de téléviseur si le son ne suit pas.


Et c'est pourquoi, Samsung nous propose sa barre de son HW-H7501 qui va s'intégrer parfaitement avec une télévision incurvée. On avait déjà le H7500 qui était la première barre de son incurvée au monde et Samsung reste fidèle à ses pratiques en proposant un modèle amélioré dont la connectivité et la polyvalence sont le pivot central.

Le design du Samsung HW-H7051


Le design de la Samsung HW-H7051 est assez exceptionnel quand on connait la faiblesse de Samsung dans ce domaine. Le rvêtement en aluminium est du plus bel effet et la courbure de la barre de son s'incorpore parfaitement avec une télévision compatible. En effet, Samsung veut qu'on utilise exclusivement ses équipements dans ses Homes Cinemas et on peut dire qu'il sait soigner l'emballage. En fait, notre test montre une intégration si parfaite entre le téléviseur et le Samsung HW-H7051 qu'on a l'impression que les 2 ne font qu'un.

La performance du Samsung HW-H7051




Le design est une chose, mais qu'en est-il de la puissance sonore ? La norme 8.1 du Samsung HW-H7051 restitue la plupart des sonorités grâce aux 8 hauts-parleurs indépendants qui dégage une puissance de 160 Watts. Et si vous ajoutez le caisson de basse avec sa puissance de 160 Watts, vous obtenez une puissance considérable de 320 Watts RMS. On avait craint que la sortie sonore ne devienne caverneuse, car on pensait que le caisson de basse allait nuire à la sonorité pure. Mais au final, on a été agréablement surpris par ce caisson qui enveloppe gracieusement l'environnement sonore avec une répartition optimale.

Evidemment, ce type d'installation nécessite un espace suffisant. Dans une pièce moyenne, le Samsung HW-H7051 tient toutes ses promesses, mais dans un local de type Loft, on a quelques disparités dans la restitution sonore. En testant avec quelques morceaux de Pachelbel, le Samsung HW-H7051 nous a donné des sorties limpides, mais on a eu des problèmes lorsqu'on a monté avec les aigus avec un test de 5e symphonie de Beethoven. Toutefois, ces erreurs ne se produisent que dans des cas extrêmes et en général, le Samsung HW-H7051 restera performant dans une utilisation familiale. On regrette juste qu'il n'atteigne pas la qualité du très haut de gamme quand on voit son prix qui avoisine les 600 euros.

La polyvalence et la connectivité du Samsung HW-H7051




L'un des points fort du Samsung HW-H7051 est sa connectivité. Intégrant parfaitement le Bluetooth, on pourra lancer des musiques de son Smartphone ou de sa tablette et la sortie sera directement gérée par le Samsung HW-H7051. La réception et l'émission du signal sont performants et on n'a souffert d'aucune latence.

Le Samsung HW-H7051 intègre également la technologie Bluetooth PowerOn qui permet d'activer la barre de son à distance via le Bluetooth d'un Smartphone ou autre. Et c'est un véritable plaisir de le faire, car on a véritablement une barre de son quasi universelle qui est déjà prête pour une maison connectée avec le téléviseur, l'installation Home Cinema, mais également le PC et les appareils mobiles.

Les formats supportés et Soundshare


Le Samsung HW-H7051 supporte les formats FLAC, OGG Vorbis, WAV, AAC, MP3, WMA et il possède une prise HDMI ainsi que la prise Jack standard de 3,5 millimètres. Son décodeur intégré vous fera bénéficier du Dolby Sound et du DTS et ce modèle est également fourni avec une télécommande.

Une autre caractéristique majeure du Samsung HW-H7051 est qu'il intègre la technologie Soundshare de Samsung. Cette technologie permet à la barre de son et au téléviseur de communiquer en utilisant le sans fil. Ainsi, plus de câblage qui vient détruire le design de votre somptueuse installation.

En conclusion


Samsung nous propose un produit de très belle facture avec le Samsung HW-H7051. Le seul bémol est qu'il n'est pas aussi performant qu'un modèle de très haut de gamme tel que le Sonos Playbar. Mais le Samsung HW-H7051 reste performant dans la plupart des gammes de sonorités et sa polyvalence avec la connexion sans-fil reste inégalée pour le moment.

Au final, Samsung nous propose un produit qui est très facile à utiliser tout en possédant une intégration harmonieuse dans le design et la finition. Certes, c'est un produit qui est destiné à une clientèle exigeante puisqu'il est vendu sur le marché à un prix aux alentours de 600 euros.


10/01/2014

Test du Reflex Pentax K-S1



Ricoh, l'entreprise qui avait racheté Pentax nous propose un modèle très prometteur avec le Pentax K-S1. Ce Reflex numérique sera disponible à environ 750 euros s'il est inclut avec son kit d'objectif en 18-55mm f/3.5-5.6 et 700 euros si on l'achète sans le kit. Et on peut dire que le Pentax K-S1 impressionne par sa qualité et sa conception.


9/03/2014

Test du processeur Intel Core i7-5960x



On a l'impression qu'Intel avait sorti l'architecture Haswell hier, mais elle est déjà vieille de 12 mois et cela correspond à une éternité dans le monde des processeurs. La nouvelle architecture Broadwell va sortir pour la fin de l'année et elle sera plus performante que l'ancienne sur tous les niveaux.


8/24/2014

8/08/2014

Test de l'imprimante HP OfficeJet 4630 e-All-in-One



L'imprimante HP OfficeJet 4630 de HP est destinée pour les petites entreprises et les bureaux indépendants. Combinant une impression en Duplex avec le Scan, le Fax et la photocopie, elle suffira aux tâches basiques avec une alimentation qui supporte une trame de 100 pages.


8/07/2014

Test de l'Acer Aspire U5-620



L'Acer Aspire U5-620 fait partie de ces PC tout en un qui aspirent à grandes ambitions. Embarquant un écran de 23 pouces, des composants à la pointe de la technologie et un châssis plutôt compact, l'Acer Aspire U5-620 ne veut pas seulement devenir l'un des outils multimédias les plus puissants du marché, car il veut concurrencer directement l'iMac 21,5 pouces d'Apple qui reste l'une des meilleures machines tout en un actuelles.

Le design de l'Acer Aspire U5-620


Acer n'est pas surement connu pour son design. Quand on compare l'Acer Aspire U5-620 à l'iMac 21,5, on note une finition grossière avec des angles proéminents et une teinte noire qui prédomine sur le châssis. Ce châssis noir est quand même contrasté par les grilles de haut-parleur argentés qu'on peut retrouver sur le bas du modèle. A l'arrière, on a un support en aluminium qu'on peut ajuster et on retrouve des ports habilement cachés à l'arrière de la façade. Ce n'est pas mal, mais c'est loin d'égaler Apple.

La qualité d'affichage de l'Acer Aspire U5-620


Quand on lance l'Acer Aspire U5-620, l'écran de 23 pouces explose littéralement aux yeux. La résolution en Full HD et la diagonale ISP nous propose des images cristalines et limpides. Le taux de contraste de 1,052:1 permet d'avoir des couleurs percutantes. La fidélité des couleurs est respectable avec un Delta moyen E sur 3,37 et la saturation est parfaite sans aller jusqu'à l'excellence.




Le plus gros problème de l'affichage est le rétro-éclairage. On a mesuré la luminosité de l'Acer Aspire U5-620 à 210cd/m² ce qui est inférieur même si on le compare à un PC tout en un dans l'entrée de gamme. Quand on voit la luminosité du iMac qui explose à 400cd/m², on se dit qu'Acer a vraiment sacrifié la perfection pour pas grand chose. Et ce rétro-éclairage réduit la qualité des images qui nous avait impressionné à la base. Comme quoi, un petit détail peut tout gâcher.

L'écran tactile fonctionne bien avec une réactivité parfaite dans les Taps et les applications. L'agencement propre à Windows 8.1 est parfaitement exploité et le panneau supporte le multi-touches en 10 points. Toutefois, on n'est pas convaincu de l'utilité d'un écran tactile pour un PC tout en un, car on se fatigue à force de l'utiliser, mais le lancement des applications et le défilement des pages web est un véritable plaisir.

La performance de l'Acer Aspire U5-620


L'affichage est pas mal, mais Acer surpasse Apple sur ses caractéristiques pures. L'Acer Aspire U5-620 possède un processeur Core i7-4702MQ cadencé à 2,2 Ghz qui est assisté par 8 Go de RAM  et une carte graphique Nvidia Geforce GTX850M. Dans le stockage, Acer nous propose un volumineux disque dur de 1 To. Dans nos Benchmarks, l'Acer Aspire U5-620 a atteint une très bonne note de 0,8 qui le met quasiment à égalité avec l'iMac qui avait obtenue une note de 0,88.



Dans les jeux, le GPU Nvidia Series 8 d'Acer écrase littéralement Apple. Même avec un Benchmark Crysis en Full HD avec le niveau de détails au maximum, ce modèle est resté stable à 41 FPS tandis que l'iMac peinait à rester dans les 35 FPS. Le fait est que l'Acer Aspire U5-620 est tout à fait capable de gérer les jeux les plus gourmands de la génération actuelle sans trop de problèmes.

Les options et la connectivité de l'Acer Aspire U5-620


L'Acer Aspire U5-620 n'est pas un simple PC tout en un, mais c'est un véritable centre multimédia. On bénéficie d'un lecteur Blu-Ray et d'un Tuner TV avec le modèle Avermedia DVB-T qui permet d'utiliser ce modèle comme une télévision. Acer propose également une télécommande miniature, des sorties et des entrées HDMI pour des écrans secondaires, par exemple, pour connecter une console de jeux. Les hauts-parleurs à l'avant proposent une sortie audio digne de ce nom avec une répartition sonore optimale.

L'Acer Aspire U5-620 est conçu pour se connecter à tous les périphériques et réseaux imaginables. On commence avec le Wifi en 802.11ac et le Bluetooth 4, mais Acer n'est pas en reste en proposant des connexions filaires des plus complètes. 3 ports USB, un lecteur de carte SD et une prise Jack 3,5 millimètres à l'avant et à l'arrière, on retrouve un autre port USB 3.0, 2 ports USB 2.0 un Ethernet Gigabit et une sortie audio avec un Jack 3,5 millimètres. On apprécie toujours une connectivité complète, mais les ports à l'arrière sont assez difficiles à atteindre. Et étant donné que l'Acer Aspire U5-620 pèse plus de 8 kg, ce n'est pas vraiment confortable de soulever ce modèle juste pour brancher temporairement des connectiques. A moins bien sûr qu'on utilise les ports de la façade arrière pour des branchements permanents.

En conclusion




Certains pourront tiquer qu'on compare l'Acer Aspire U5-620 avec l'iMac, mais au final, ce sont bien les ambitions d'Acer de concurrencer Apple avec ce modèle. L'Acer Aspire U5-620 est impressionnant sur de nombreux domaines, mais quelques défauts sur le design et l'affichage nous laisse un gout amer. Cependant, le prix entre 1200 et 1500 euros est plus que raisonnable quand on compare la performance pure et l'écran de 23 pouces. En fait, c'est même un prix cassé pour un modèle haut de gamme.

7/21/2014

Test du processeur Intel Devil's Canyon (Core i7-4790K)



Intel nous proposera sa nouvelle architecture de processeur Broadwell pour Noël prochain, mais cela ne signifie pas que la gamme Haswell est en fin de vie. Pour nous faire patienter sur les promesses de la nouvelle génération de CPU, Intel nous propose un nouveau modèle de sa gamme Haswell. Il s'appelle Devil's Canyon ou Haswell Refresh et on ne s'avance pas en disant qu'il est l'un des CPU les plus performants sur le marché.

Les nouveautés du processeur Devil's Canyon


Le processeur Intel Devil's Canyon n'a pas subi une refonte complète, car Intel a juste changé la dissipation de la chaleur. En effet, il a changé la substance thermique qui est intégrée dans le CPU et ce nouveau matériau permet de mieux dissiper la chaleur ce qui nous amène à de nouvelles possibilités sur l'OverClocking.

En termes pratiques, cela dépend si vous achetez un processeur Core i5 ou un Core i7. Pour le haut de gamme avec le modèle Core i5-4690K, Intel nous propose une fréquence de base de 3,5 Ghz qui est 100 Mhz de plus que son prédécesseur avec le Core i5-4670K.

Mais c'est une autre histoire avec le Core i7-4790K. Le modèle précédent, le Core i7-4770K avait une fréquence de base de 3,5 Ghz, mais le nouveau modèle commence directement à 4 Ghz. Dans les opérations mono-tâches, ce CPU avec l'architecture Devil's Canyon monte la fréquence jusqu'à 4,4 Ghz.

La performance du CPU Intel Devil's Canyon avec le modèle Core i7-4790K


Ce n'est pas une surprise que ce CPU Haswell Refresh affole tous les Benchmarks. Testé sous Windows 8 avec 8 Go de RAM et un disque dur Samsung SSD 840, le Core i7-4790K a reçu la superbe note de 1.27 et c'est une augmentation de 13 % par rapport au Core i7-4770K. En fait, cette note de 1,27 est la plus élevée qu'on ait vu sur un PC. Le test mono-tâche concerne les opérations de médias a reçu une note de 1,35.

Et on peut aller plus loin malgré ces incroyables performances. De la même manière que les processeur de type K-Class, L'Intel Devil's Canyon est fourni avec des multiplicateurs de type Turbo (cela signifie qu'on peut l'overclocker sans trop bidouiller). Ainsi, on a pu monter le Core i7-4790K jusqu'à 4,7 Ghz pour le mono et le double-tâche tandis qu'on a atteint les 4,6 Ghz pour des tests plus gourmands. Avec ces vitesses, le CPU Haswell Refresh a quand même atteint la note de 1,31 avec un ventilateur standard d'Intel.

Evidemment, une telle performance a un prix, mais on ne peut pas trop se plaindre. En effet, Intel vend son Core i7-4790K au même prix que le Core i7-4770K qui est d'environ 330 euros. Certains diront que c'est une sacré somme à dépenser pour un processeur, mais cela ne freinera pas les ardeurs des passionnés. On ajoute également que vous ne verrez pas la différence de performance de ce CPU à moins que vous n'utilisiez des tâches très gourmandes. Dans une utilisation normale, il est quasiment similaire à des modèles Core i3 ou Core i3 avec la même architecture.



On doit également comprendre que ce type de CPU nécessite une alimentation considérable. Si on retourne le CPU, on verra de nouveaux condensateurs qu'on ne trouve pas dans les processeur Haswell standard. Et pour les alimenter, les nouvelles puces sont alimentés par du 88W contrairement au 84W de leurs prédécesseurs. Cela signifie qu'on devra peut-être mettre à jour le BIOS d'une carte mère de type Series 8 pour utiliser les processeur Devil's Canyon. En revanche, les cartes mères de la gamme Series 9 supportent les CPU Haswell Refresh en natif.

En conclusion


Alors quoi ? Est-ce que vous devez vous précipiter pour acheter ces processeurs Devil's Canyon ? Non... Ces processeurs sont destinés à des passionnés de la performance à l'état pure et qui veulent avoir un PC qui détruit littéralement les Benchmarks. Il existe une catégorie d'utilisateurs qui sont obsédés par la puissance et Intel leur donne évidemment ce qu'ils veulent puisqu'ils sont prêt à payer une grosse somme.

Notons que cette performance exceptionnelle des CPU Haswell Refresh se base sur une gravure en 22 nanomètres. Alors imaginez ce qu'on pourra faire avec la prochaine architecture Broadwell qui est gravée en 14 nanomètres ?

Plus d'informations sur LDLC sur le processeur Intel Core i7-4790K

6/13/2014

Test du moniteur Dell P2815Q



On nous vend des 4K à toutes les sauces ces derniers temps et Dell a présenté plusieurs modèles à bas prix pendant le dernier CES. Son moniteur Dell P2815Q est finalement disponible avec un design très épuré, mais on déchante vite quand on voit ce qu'il y a sous le capot.

Les caractéristiques et le design du Dell P2815Q


Le Dell P2815Q est similaire à son concurrent Asus PB287Q. Ainsi, on a une diagonale de 28 pouces et une résolution de 3 840 x 2160 avec un support ajustable. Le châssis possède une belle esthétique avec des points de pivot optimaux et on peut baisser et monter le support de 115 millimètres.

La connectivité du Dell P2815Q est plutôt solide avec un DisplayPort, un mini-DisplayPort, un port HDMI compatible en MHL et une sortie DisplayPort pour connecter un second écran sans oublier 4 ports USB 3.0.

La qualité de l'image du Dell P2815Q


Pour faire simple, la qualité d'image du Dell P2815Q est similaire au modèle d'Asus et on peut même dire qu'elle est supérieure. La luminosité a culminé à 290 cd/m² et le contraste a atteint 882:1 tandis que la température colorimétrique atteint la perfection avec 6504K. Les couleurs sont légèrement plus claires sur le Dell P2815Q que sur le modèle d'Asus, mais on peut dire que les deux constructeurs utilisent le même panneau d'affichage tellement les performances sont identiques.



Le Dell P2815Q n'est pas très convaincant avec le colorimètre X-Rite. On a eu des inconsistances sur le vert, le bleu et le jaune sombre et les nuances de gris n'étaient pas optimales. Le résultat est qu'on a eu un Delta E sur 3,28 et une déviation maximale de 6,28. C'est un résultat acceptable, mais rien d'exceptionnel. Ces problèmes se sont produits avec le réglage Standard, mais la configuration Texte a corrigé tous ces défauts. Avec ce dernier réglage, le Delta E était de 2,55 avec une déviation maximale de 6,56.

Mais évidemment, la principale critique sur le Dell P2815Q est qu'il supporte uniquement une entrée à 30 Hhz avec le DisplayPort ou le HDMI et on le remarque immédiatement. Le curseur de la souris fait des soubresauts dans Windows et les jeux ne dépassent pas les 30 FPS. Mais les films passent plutôt bien que ce soit dans les formats enregistrés en 24 ou 25 FPS. Dans ce domaine, le Dell P2815Q propose une performance identique  au modèle d'Asus.



En conclusion


Le Dell P2815Q avait tout pour réussir pour un moniteur en 4K à un prix inférieur à 1000 dollars, mais l'absence de l'entrée en 60 Hz gâche tout son potentiel. La qualité des images est similaire celle d'Asus, mais on est sceptique. Ce Dell P2815Q coûte environ 600 euros, mais en ajoutant 100 euros de plus, on peut avoir le modèle d'Asus qui ne possède pas ces limitations.

5/23/2014

Test de l'Intel Galileo, la réponse d'Intel au Rasperry PI



Il y a quelques années, seuls quelques personnes connaissaient le concept des PC à une seule carte qu'on appelle aussi des kits de développement. Ceux qui voulaient se lancer dedans devaient se fournir chez des fournisseurs spécialisés et ça coûtait la peau des fesses.

Ensuite, Arduino a débarqué avec son concept de micro-contrôleur avec un matériel ouvert. Avec un prix inférieur à 50 dollars, des milliers de personnes ont découvert la joie de la programmation électronique et la construction de petits circuits. Ensuite, le Rasperry PI débarqua dans les bacs et les kits de développement firent la une de tous les médias. De nos jours, le Rasperry PI est un ordinateur Low Cost qu'on trouve dans de nombreuses salles de classe et on peut le trouver chez tous les grands vendeurs et c'est une chose qui était inimaginable il y a quelques années.

Pour Intel, ces 2 projets représentent la plus grande menace face à son monopole sur le marché des PC. Plutôt que d'utiliser une série d'instruction X86, le Rasperry PI utilise un série concurrente sous l'ARM-Cambridge. Si les développeurs commencent à programmer en ARM, alors ce serait une catastrophe sans précédent pour Intel et c'est pourquoi, il nous propose Galileo pour combattre cette menace.

L'Intel Galileo est conçu pour les bidouilleurs. C'est également un partenariat entre Intel et Arduino et c'est aussi une occasion pour Intel de promouvoir son processeur Quark qui se concentre sur l'économie d'énergie.

Intel Galileo, la compatibilité avec Arduino 


Lancé en 2005 comme un kit de développement pour les étudiants, Arduino est le chouchou des bidouilleurs et des constructeurs de circuits. On peut trouver des appareils Arduino sur de nombreux domaines allant des tours motorisées jusqu'aux dispositifs pour ouvrir des portes par une combinaison. Des millions d'Arduino ont été vendus dans le monde et il existe un gros marché sur les Shields qui sont des Addons permettant d'étendre les possibilités de la carte de base.

Pour Intel, le support d'Arduino est une aubaine, car il n'a pas besoin de promouvoir son circuit à partir de zéro et il obtient automatiquement une légitimité de la part d'Arduino en personne.

L'Intel Galileo ressemble à l'Arduino sur de nombreux aspects. On a les GPIOs qui sont les puces générales pour l'entrée et la sortie et le design d'Arduino pour assurer la compatibilité avec les Shields. On peut également utiliser une version modifiée de l'IDE d'Arduino. Ainsi, ceux qui sont capables d'utiliser Arduino se retrouveront en terrain familier avec l'Intel Galileo.



Le secret du succès d'Arduino est une librairie de programmation extrêmement modulaire qui permet de programmer rapidement des applications afin de commander vos projets électroniques. Les différents broches d'Arduino et donc de Galileo par extension peuvent être utilisés pour les entrées analogiques, pour mesurer différents voltages des aspects tels que l'humidité ou le gaz ou pour contrôler des potentiomètres. On peut également utiliser des sorties numériques pour contrôler des interphones ou des LED. Ce kit de développement supporte également la pulsation par modulation (PWM) qui permet d'activer et de désactiver un signal des centaines de fois par seconde. Cela permet, par exemple, de contrôler des servos ou de modifier la luminosité d'un LED.

Et on peut faire tout ça en écrivant un Sketch qui est le nom donné à un programme Arduino. Et le Sketch pour l'Intel Galileo est similaire même si on a besoin d'une version modifiée du système Arduino pour le faire fonctionner. Mais sur le plan visuel, les deux sont identiques et Arduino supportera Galileo en natif dans le futur.

L'Intel Galileo, le processeur Quark


Quand on voit le prix de l'Intel Galileo, on se dit que ce n'est pas intéressant si c'est un simple clone de l'Arduino. Mais même si l'Intel Galileo peut lancer n'importe quel Sketch Arduino sans aucune modification, l'ingrédient secret d'Intel est le processeur Quark qui équipe le système.

Quark est le premier processeur d'Intel basé sur l'architecture ARM qui se concentre sur l'économie d'énergie. Il utilise une architecture classique 32 Bits en x86, mais le processus de fabrication est bien plus simplifié tout en augmentant la fréquence du CPU. Ainsi, Intel nous propose un CPU qui utilise très peu d'énergie tout en pouvant exécuter du code X86.



Le Quark n'est pas une machine de guerre. Son simple cœur tourne à 400 Mhz et un test de compression sur un fichier de 10 Mo a pris 25,9 secondes et c'est une éternité comparé aux 8,3 secondes du Rasperry PI. La performance est également médiocre quand on lance des Sketchs gourmands en ressources. En fait, l'Intel Galileo n'arrive pas à suivre dans tout ce qui implique des changements rapides dans les broches GPIOs. Cependant, contrairement au Rasperry PI, l'Intel Galileo n'est pas conçu pour devenir un PC à part entière. On n'a pas de sortie vidéo et on ne peut pas connecter une souris ou un clavier.

Au lieu, l'Intel Galileo vise principalement le marché des micro-contrôleurs. Le Quark n'est pas le CPU le plus rapide, mais il est plus performant pour tourner du code complexe qu'un micro-contrôleur standard. Et il possède son propre système d'exploitation avec le Yocto Project Linux. Ainsi, cela permet à l'Intel Galileo de lancer des programmes tels qu'un serveur web ou une base de donnée qui nécessiterait normalement un PC dédié.



Cela permet aussi à Intel de justifier le prix du Galileo. Le prix d'un micro-contrôleur Arduino Uno est d'environ 30 dollars et un Addon Ethernet coûte environ 40 dollars. En revanche, l'Intel Galileo avec son prix entre 75 et 80 dollars vous permet d'avoir les deux.

En conclusion


On peut dire que le design de l'Intel Galileo est brillamment conçu. En assurant la compatibilité avec les projets Arduino standard, il peut attirer les utilisateurs habitués à l'Arduino. Mais sa performance générale est plutôt faible comparé à ses rivaux et il souffre d'une surchauffe considérable puisque sa température moyenne est de 60 degrés Celsius et il n'est pas adapté pour un PC à part entière. Mais pour ceux qui cherchent un bon micro-contrôleur, l'Intel Galileo possède beaucoup de potentiel.

Mais Galileo nous montre aussi qu'Intel a lancé son offensive sur le marché Low Cost et qu'il attend beaucoup de son processeur Quark.

Lire plus d'informations sur LDLC concernant l'Intel Galileo

3/25/2014

Test du Google Chromecast



Après le lancement aux USA en juillet dernier, le Google Chromecast est finalement disponible dans 11 pays européens. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Chromecast est un Dongle USB très abordable qui se branche sur la prise HDMI de votre télévision et il vous permet de diffuser du contenu sur cette TV à partir de votre Smartphone, tablette ou Laptop.


3/11/2014

Le test du moniteur VP2772 de Viewsonic



Le nouveau moniteur de Viewsonic promet une performance en très haute résolution pour un prix d'environ 720 euros. La grande dalle et sa résolution de 2560 x 1440 pixels est supportée par un rétro-éclairage de type GB-LED et le calibrage de couleurs permet de garantir un affichage dans une moyenne de Delta E sur 3.

Sur le plan physique, le VP2772 est quasiment identique à son prédécesseur, le VP2770 LED. On retrouve l'énorme support qui permet de garantir une stabilité maximale à l"écran et ce, même si on règle la hauteur de 135 millimètres au maximum. L'ensemble reste stable que ce soit en mode portrait ou paysage.

Une connectivité complète pour le moniteur VP2772


Viewsonic a poussé les limites de la connectivité par rapport au précédent modèle. En plus des entrées DVI, HDMI, DisplayPort et Mini-DisplayPort, le VP2772 supporte également le DisplayPort pour un second moniteur. Les 4 ports USB ont étés mis à jour, car chacun d'eux supporte la norme SuperSpeed USB 3.



La dalle IPS du VP2772 a également subie quelques améliorations. La diagonale de l'écran de 27 pouces et la résolution de 2560 x 1440 restent les mêmes, mais le nouveau rétro-éclairage GB-LED permet au VP2772 de couvrir quasiment 99 % de l'espace couleur RGB d'Adobe. On peut régler facilement l'affichage de l'écran (par 4 boutons de type sensitif) et on peut bénéficier du calibrage d'usine sRGB et le mode RGB Image d'Adobe.

Le VP2772 impressionne par la fidélité de ses couleurs


Dans la pratique, ce moniteur VP2772 de Viewsonic affiche les images avec une fidélité des couleurs impressionnante. Nous avons mesurés le contraste sur un ratio de 715:1, un Delta moyen E de 1,5 et un Delta maximum de E de 3,7. En activant le mode sRGB, l'affichage a délivré un contraste quasi identique de 714:1, un Delta moyen E de 1,7 et un Delta maximal E de 4,1. On a eu une légère brillance pour préserver la vivacité des images et pour éviter les grains, mais c'était tout à fait acceptable.

Les défauts qu'on a pu relever


Toutefois, Viewsonic peut encore s'améliorer. On ignore pourquoi, mais le mode sRGB verrouille le rétro-éclairage du VP2772 à 218cd/m2 qui est une luminosité supérieure à celle qu'on conseillerait pour une utilisation professionnelle. Et le rétro-éclairage n'est pas parfait avec des tâches de lumière qu'on a remarqué sur le coté supérieur gauche et droit du panneau. Et nous avons également mesuré une variation de luminosité de 18 % à travers l'affichage ce qui est vraiment décevant pour un moniteur de cette gamme.

En dépit de ces quelques défauts, ViewSonic nous propose un modèle de très belle facture adapté pour le monde professionnel avec la fidélité des couleurs, une connectivité complète pour un prix qu'on qualifiera de normal. Si vous n'avez pas assez de budget pour vous payer le meilleur moniteur professionnel tels que le ColorEdge CG276 d'Eizo, alors le VP2772 de ViewSonic vous offrira un gout du haut de gamme pour un prix largement inférieur.